samedi 30 juin 2007

Départ matinal!

4h30 du matin, je me lève et m'apprête à aller rejoindre mes fidèles complices de grimpe!!! Ces petits voyages qui s'entamment lorsque la nuit est encore maître du silence et de l'obscurité me rappellent ces souvenirs d'enfance où ma mère venait me tirer doucement du sommeil à l'aube d'un départ pour un périple quelconque! Mes yeux s'ouvraient tout doucement mais rapidement l'excitation injectait dans mes veines cette adrénaline et ce sentiment de réjouissance à l'idée de quitter mon nid douillet pour aller découvrir l'inconnu! Je garde de beaux souvenirs de tous ces moments et je réalise, qu'encore aujourd'hui, je déguste tendrement ces levées matinales lorsque l'aventure et la liberté sont les prémisses qui les expliquent!

vendredi 29 juin 2007

Rumney!

Une autre fin de semaine de grimpe m'attend impatiemment! Cette fois, c'est une petite virée à Rumney, aux États-Unis, qui me fera savourer toutes les secondes de ce long week end! Depuis mon retour de Kamou, lundi, je ne fais que rêvasser aux prochaines voies que j'affronterai... Il semblerait que je développe tranquillement une petite dépendance à ce sentiment d'intensité qui m'habite lorsque, sur ces falaises, je donne tout ce que j'ai pour relever les défis qui me sont imposés par cette gravité!

jeudi 28 juin 2007

Insomnie caféïnée!

Définitivement, la caféïne a sur moi un effet indiscutable! J'ai les yeux grands ouverts, je farfouine dans mon appart à la recherche de trucs que je ne retrouve plus depuis mon déménagement, je fais des listes de choses que je ne veux point oublier pour cette fin de semaine de grimpe aux États, j'ai des projets de couture qui me martèlent la tête et je ne cesse de me convaincre que je suis fatiguée malgré ce café qui coule dans mes veines et me donne l'illusion d'être au meilleur de ma forme à 1h45 de la nuit! Lorsque le cadran sonnera demain matin...je saurai que c'était le dernier café pris en fin de soirée!

mercredi 27 juin 2007

Inexplicable

Encore une fois aujourd'hui, j'ai eu la preuve irréfutable qu'il n'y a pas de hasards mais qu'il y a que des rendez-vous... Ces alliés du passé me hantent, partout sur mon chemin, je les croise, je les aperçois, je les surprends... Je commence sincèrement à me demander l'essence même de ces coincidences qui, trop souvent, sont le fruit de précisions troublantes, de synchronicités démesurées et d'irrationnalités que je n'arrive pas à m'expliquer!

L'esquisse se définit.... le voyage prend vie!

C'est vers la fin du mois de février prochain que la Patagonie viendra s'immiscer dans chacun de mes pores pour me faire vibrer au rythme de la découverte et de l'aventure. C'est en solitaire que, de mes pas, je foulerai cette culture et ces nouveaux horizons. J'aurai la chance de partager quelques moments de ce périple avec cette amie qui, dès janvier, parcourera le monde en toute liberté! J'ai également rencontré, la semaine dernière, un ancien collègue de travail du Première Moisson qui m'a gentiment offert de me donner quelques leçons d'espagnol, ainsi, je pourrai augmenter mes chances de discuter et diminuer celle de devoir mimer! Finalement, je réalise à quel point les rêves peuvent prendre des allures de futur rapproché lorsque dans le quotidien, nous les mettons en priorité et déployons toutes nos énergies sur la réelle possibilité de les réaliser!

mardi 26 juin 2007

Souligné à ma façon!

Le bas du fleuve est une région de pleinitude et d'horizons où s'enchevêtrent le vert de ces vastes terres et le bleu de cette quasi mer! Ces trois jours se sont avérés pour moi un vrai délice et une vraie cure de vitalité! À travers ces trois jours, voici les petites croquées qui m'ont marquée...

... ces voies que j'ai grimpées et sur lesquelles je n'aurais même pas envisagé de me lancer!

... l'humour, le sourire et la personnalité attachante de chacun de mes petits complices de grimpe... je les adore!!!

... les exploits de Sergio et Oli sous l'emprise de Mobidick!

... ces paysages à couper le souffle lorsqu'en haut des parois, je prenais quelques minutes pour déguster ma victoire...

... ces petits feux de camps où l'humidité prenait enfin son air moins rusé!

... ce souper à l'Auberge des Iles où un petit appéritif siroté sur la terrasse nous attendait avec comme fond d'écran le soleil couchant...

... cette baignade dans le fleuve où l'odeur salée est venue nous chatouiller le nez et où la froideur de l'eau est venue revitaliser nos esprits endormis!

... ces nuits dans la tante, où la fatigue et l'épuisement nous font tout doucement rêvasser... emmitouflés dans notre duvet et cette douce odeur de fraîcheur!

... cette boulangerie artisanale où des pains farcis de tomates séchées, de feta, d'olives... abondent pour l'estomac de chacun! Un petit paradis pour les amateurs de mie;)

... chacun de ces petits instants où, avec une grande certitude, j'appréciais la vie qui fourmillait en moi et autour de moi!

Sur le chemin du retour... j'ai surpris cette pointe de nostalgie m'envahir alors que tranquillement la frénésie de la ville se rapprochait. Sur ces parois, j'y ai laissé une partie de moi! C'est donc en appréciant toute la beauté qui distingue le Québec que j'ai fièrement festoyé son anniversaire!

lundi 25 juin 2007

Déconnectée!

Je viens tout juste de revenir de ces trois jours de grimpe dans la région de Kamouraska et j'en suis encore impressionnée, ennivrée et je me trouve plutôt chamboulée par ce retour brutal dans ma réalité! J'ai cette impression d'être partie depuis plusieurs jours.... Comme je suis complètement brûlée, vidée, essorée et que mon corps meurt d'envie de sombrer dans un sommeil profond, je reviendrai dès demain partager avec vous toutes ces petites croquées qui m'ont marqué lors de ma virée dans cette région de pure tranquilité!

vendredi 22 juin 2007

Bonne fête Québec!

C'est un départ pour Kamouraska...alors bonne Saint-Jean tout le monde, amusez-vous bien, festoyez en civilisés ;) et profitez du beau temps!

Bonne fin de semaine!

Allez Up!























Merci Sergio...!!!! Alors voici des petits fragments de ces journées de grimpe qui, à tout coup, me redonnent le goût de sourire et me font vivre des moments de pur plaisir!




jeudi 21 juin 2007

Flash back!

Je viens de me rappeler que j'ai rêvé, la nuit dernière, à mon ami aux bisous qui piquent... C'est sûrement grâce à ses airs de folie et à sa gaieté d'esprit que je respire mieux aujourd'hui!

Une remontée à la surface

Voilà, ce matin, je me sens libérée de cette boule dans la gorge qui m'empêchait de respirer librement depuis cette nouvelle qui m'a, disons-le, fait perdre les pieds quelques journées. Maintenant que j'ai encaissé cette nouvelle réalité, je continue mon chemin la tête bien haute et me sens prête maintenant à reprendre mon élan. Comme toujours, j'ai besoin d'aller bien en profondeur pour ensuite remonter bien à la hauteur! Voilà que ce matin, j'ai décidé que c'est le vertige des hauteurs qui façonnera mes journées et non pas la narcose des profondeurs.

Maintenant que je peux respirer profondément et que je me sens vivre au lieu de survivre, je suis impatiente de retourner dans mes bouquins pour savourer et découvrir tous ces endroits que la Patagonie me réserve! Je suis impatiente de retourner à mon fil et mes aiguilles et je me ravie de savoir que demain m'attend un départ pour Kamouraska et ses parois aériennes aux abords des battures de ce fleuve St-Laurent!

Intempéries sous un soleil d'été

La vie nous caresse parfois et nous écorche à d'autres moments. Ces égratignures se cicatrisent tranquillement mais laissent toujours la trace , si infime soit-elle, de leur règne sur notre carcasse. Ces derniers temps, j'ai l'impression de me débattre en plein coeur d'un ouragan, qui avec ses brises violentes, n'aspire qu'à me voir fléchir devant ces courtes acalmies qui me permettent à peine de substituer ce souffle court par de profondes bouffées génératrices d'espoir et de légereté.

Maintenant que les vagues sont passées et qu'elles ont entraîné sur leur passage les petits fragments de sereinité que j'avais fièrement gagnés à travers les luttes que je m'étais infligée, je me dois de reconstruire cet univers qui subitement a été dévasté! Autour de moi, c'est les arômes sucrés d'amoureux comblés qui me chatouillent tendrement le nez alors qu'à l'intérieur de moi, ça sent l'absence d'espoir qu'un jour ces arômes viennent à nouveau m'envahir de leur singularité.

Ma cognition se fait désormais juge de mon irrationnalité. J'ai ce côté réfléchi qui me dicte de profiter de ces instants qui tendrement m'appartiennent simplement, mais j'ai ce côté trop enflammé qui ne peut s'empêcher de songer à cet être qui, une fois découvert, viendra mélanger ses couleurs aux miennes pour transformer doucement les teintes de nos réalités.

J'ai, par contre, cette conviction que la vie me fera croiser celui qui viendra profondément me toucher, lorsque j'aurai fait la paix et accepté tous les ravages que ces intempéries auront laissé lors de leur défilé! Je n'ai donc d'autres choix que de continuer à semer autour de moi ces graines que j'ai envie de voir pousser dans le seul but d'exister et non de patienter.

mercredi 20 juin 2007

Dé tachée!

J'aimerais parfois avoir un certain détachement face aux petites épreuves de mon quotidien. Il me semble que les choses me paraitraient plus simples si je ne ressentais pas toujours ce besoin instinctif d'analyser, de déshabiller, d'éplucher, de ressentir, de clarifier, de faire le point sur tous les petits recoins de chacune des situations qui viennent troubler mon équilibre. C'est plus fort que moi, j'ai besoin de vivre intensément ces pertes d'équilibre, ces vertiges et ces remous pour être ensuite en mesure de retrouver mon balan et reprendre cette grande bouffée qui me permettra d'avancer. Toujours, je sais que je me relèverai et me retrouverai bien stable sur mes deux pieds mais le temps de ce déséquilibre, souvent je peine à ne pas me sentir paralysée et envahie par ces pensées.

mardi 19 juin 2007

Avant goût!

C'est avec une petite puce de 11 mois, complètement adorable, que j'ai partagé cette journée ensoleillée!!! La maman de Nina est une collègue de travail à moi qui retournait aujourd'hui au boulot après un long congé de maternité et comme elle n'a toujours pas trouvé de gardienne pour ce petit ange, je me suis portée volontaire pour la bécotter toute la journée!

Nous sommes donc allées se balader au parc Jarry où nous avons joué dans l'herbe, nous avons observé les canards patauger et nous avons gazouillé sous l'ombre de ce grand saule pleureur! Sur le chemin du retour, nous avons croisé cette vieille dame, cette merveille du temps... Charmée par ce petit bout d'être humain aux yeux bleus et aux cheveux couleur du blé, la dame est venue m'aborder en toute simplicité! À mon grand étonnement, c'est en espagnol qu'elle s'est adressée à moi! Je ne saisissais que des bribes de la discussion, mais les quelques mots que j'ai pu déceler m'ont tout de même permis de tracer un vague tableau de ce qu'elle tentait de me communiquer. Elle était tout simplement magnifique, son visage était sillonné de rides que la sagesse et l'expérience avait façonnés avec douceur et profondeur. Derrière ce regard se cachait une vie entière, des années à fouler ce sol qui maintenant semblait faire parti d'elle. Alors qu'elle se réjouissait de partager avec moi ses origines argentines, qu'elle me parlait fièrement de sa fille et qu'elle faisait honneur à la beauté de Nina, je souriais et dégustait ce moment qui, à mon esprit, ne pouvait être autrement qu'un délicieux avant goût de ce périple au bout des Amériques, qui présentement constitue mon souffle, ma fraîcheur et mon oasis à travers tous les petits combats qui parsèment mon quotidien.

Enveloppée par cette voix rassurante et cet accent aux chaudes sonorités, Nina s'est laissée emporter dans les bras de Morphée en rêvassant tout comme moi à cette terre de feu qui avive la flamme dans mes yeux!

Remous

Il y a de ces nouvelles qui donnent parfois le vertige, qui coupent le souffle l'instant de réaliser que la vie continue de tanguer sous nos pieds... Cet allié du passé est maintenant complice du quotidien de celle qui désormais se dessine dans ses songes. Celui qui, pendant deux ans, a partagé ma vie baigne désormais dans ces doux parfums de l'amour et de ses odeurs ennivrantes. Prend tout son sens maintenant, la décision que nous avons sagement prise lorsqu'à l'automne dernier les brises fraîches et les feuilles mortes nous indiquaient que quelque chose de plus colorée nous attendait ailleurs...

Bonheur à lui et espoir que le meilleur reste à venir pour moi également...

dimanche 17 juin 2007

Ensemble, c'est tout!

C'est un film tout simplement magnifique! Un clin d'oeil à la beauté de la vie dans toute sa simplicité! Un film qui redonne la force de croire que le destin nous réserve encore des surprises même dans les moments où l'on s'y attend le moins! Un film qui boulverse et redonne des ailes aux âmes en peine! À voir absolument!

GBN

C'est à travers les nombreux rayons de la Bibliothèque Nationnale que j'ai, aujourd'hui, goûté à l'Amérique du sud en images et en mots! C'est avec l'eau à la bouche, plusieurs livres de voyages en main, une imminente envie de plonger dans ces bouquins et cette avidité de clarifier mes songes que je suis ressortie patauger dans ce violent déluge montréalais qui a subtilement dissipé toute cette humidité!

samedi 16 juin 2007

Histoire de synchronicité et d'instinct féminin!

Il y a de ces choses dans la vie qui nous laissent perplexe et sans mot dont cette synchronicité qui vient, plus souvent qu'à mon tour, me narguer avec ses airs de dévergondée! Je n'ai sincèrement plus assez de doigts pour compter le nombre d'occasions où en me promenant en vélo à Montréal, je suis arrivée au coin d'une rue au moment où le piéton qui la traversait se trouvait à être un ami ou une connaissance...! Dit comme ça, tout cela peut sembler anodin mais quand on y réfléchit bien, ces rencontres fortuites découlent d'une suite importante de choix, de décisions, de hasards, de précisions... Je peine à croire que toutes ces rencontres soient purement le fruit du hasard et me font croire de plus en plus en la véracité de ce dicton Il n'y a pas de hasard, il n'y a que des rendez-vous...

Il y a aussi cet instinct qui, très souvent, transforme mes intuitions en véridiques situations. En effet, il m'arrive régulièrement d'avoir la sensation et pratiquement la certitude que dans les minutes qui suivront je rencontrerai précisément cet ami ou cet allié. Très souvent, cette impression se fait violente et m'apparaît comme une évidence, une conviction. Je me souviens de cette fois où sur St-Denis j'attendais l'autobus de nuit quand j'ai eu cette forte impression que j'allais croiser cet Homme qui a déjà été mon homme, et c'est précisément quelques secondes plus tard que je l'ai aperçu devant moi sur son bolide de piste... Je me rappelle aussi cette fois où me rendant aux Folies pour déjeuner avec des copains, j'avais eu cette sensation que j'allais croiser dans ce restaurant les amis d'un cher Don Juan que je tentais désespérement d'éviter et au moment d'entrer dans ce resto j'avais aperçu ces deux jeunes hommes fidèles complices de mon prédateur... Voilà qu'aujourd'hui encore, en mettant les pieds au marché, j'ai eu cette intuition que je croiserais assurément ce Don Juan à nouveau... et c'est entre l'achat d'un panier de limes et la recherche désespérée de feuilles de menthe que nous sommes tombées face à face avec lui...et c'est le corps vascillant et ébranlé par ce regard que je suis repartie avec, dans mes sacs d'épicerie, cette pointe de nostalgie!

vendredi 15 juin 2007

À gorge déployée...

Premièrement, je tiens à vous dire à tous un gros merci pour vos liens, vos expériences partagées et vos petits mots d'encouragement en réponse à mon texte Questions en vracs!? Je suis allée jeter un coup d'oeil à ces sites et j'ai bien noté tous ces petits conseils et suggestions que vous m'avez dévoilés et tranquillement le tout prend des airs de rêve qui bientôt pourra se concrétiser...!

Alors voilà que se tracent ces grandes lignes....

C'est probablement vers le bout des Amériques que je me dirigerai... La Patagonie est une région qui m'aspire depuis longtemps et elle m'appelle de par toute la diversité des éléments qu'on y trouvent...volcans, déserts, océans, glaciers, sommets enneigés! Aussi, je dois dire que depuis déjà d'inombrables années, je rêve du vertige et du gouffre que le vide du désert m'inspire... Allez savoir d'où vient cette envie inexplicable d'enfouir mes orteilles dans ce sable brûlant et de sentir mon âme déroutée par cette grandeur mais cette pulsion inexplicable se fait très présente en moi! Pour l'instant c'est cette destination qui procure en moi ces papillons et ces rêveries mais qui sais...peut-être que le temps viendra apporter une nouvelle teinte sur des destinations qui jusqu'à maintenant n'attisent pas cette flamme qui crépite en moi...

Pour l'instant, c'est en solitaire que j'envisage ce périple mais il y a cette copine à moi qui quitte le sol québécois pour une année d'aventures à travers le monde au mois de janvier prochain et il y a cette possibilité que nous partagions des petits fragments de cette envolée! Il y a aussi ce petit ingénieur qui pourrait peut-être faire partie de ce projet mais tout cela reste encore un ébauche et des songes à préciser! Dans tous les cas...je partirai, avec ou sans âme pour m'y accompagner!

La durée de cette enjambée hors de ma petite vie bien rangée reste encore à déterminer. Il est certain que je m'éloignerai pour la durée minimale d'un mois mais parfois j'ai ces envies de folies qui me prennent et qui m'amènent à penser que je pourrais partir en suivant le vent et les marées qui eux détermineront le moment de retrouver ma place auprès des miens.

Ce mirage pourrait se transformer en une source tangible d'ici environ 8 mois...ce qui m'amènerait à quitter cette métropole vers la fin du mois de février! J'ai encore le temps de rêvasser et de partager avec vous tout ce qu'impliquera cette allée simple au plus profond de moi-même...

Alors voilà, c'est tout cela qui, présentement, donne un sens à chacune de mes respirations... Ceci n'est que l'ébauche d'un avenir qui tendrement se dessine devant moi mais vous aurez certainement la chance de voir se paufiner et se pronconcer les lignes qui définissent cette esquisse.

Que l'aventure commence...!

jeudi 14 juin 2007

Questions en vrac?!!!

Combien de temps puis-je me permettre de mettre ma vie d'ici sur le mode pause l'instant d'une bouffée hors de mes sentiers? Est-ce accompagnée ou en solitaire que j'affronterai ce dépaysement? Quelle destination saura me faire vibrer parmi toute ces possibilités? Amérique du Sud (Patagonie)... Asie... Afrique... Quel moyen est-ce que j'ai envie de privigélier pour me déplacer? Le vélo sera-t-il mon allié ou encore est-ce que l'escalade sera mon ancrage? Qu'est ce qui, rapidement, pourrait me donner la chance de piler mes sous pour me permettre cette envolée? Est-ce que la couture pourrait m'aider d'une quelconque façon à accumuler les bidous nécessaires à ce délire? Dans combien de temps est-ce que ce projet pourrait vraiment être réalisé?

Ces questions tournent en boucle dans ma tête et quelques réponses commencent à prendre forme mais si jamais vous aviez des idées, des suggestions, des propositions ou encore des expériences à partager, je me ferai un plaisir de les découvrir!

À suivre...

mercredi 13 juin 2007

Introspection

Hier soir, en sirotant mon petit Pina Colada au Coin G avec mon Ami aux bisous qui piquent, je me suis surprise à rêvasser à ces voyages qui subtilement viennent nous donner ces fourmis dans les jambes, à ces voyages qui profondément viennent troubler notre état de sédentarité et à ces voyages qui nous font découvrir ces côtés de notre personnalité que le quotidien et le confort s'amusent à camouffler secrètement...

Mes pieds ont déjà foulé terres africaines, européennes et canadiennes mais toujours ces évasions se faisaient dans un contexte de travail et de dur labeur souvent trop bien organisé pour moi... Le paradoxe qui conjugue toutes ces réalités c'est que depuis des années c'est de voyages purement improvisés dont je rêve. Depuis toujours, c'est de perdre le nord qui m'inspire ces sorties dans les sentiers encore inexplorés. Dans mes songes, c'est cet instinct de survie qui suscite en moi cette avidité de respirer, de transpirer et de goûter à de nouvelles cultures, à de nouvelles couleurs et à de nouveaux horizons. C'est de longs périples où se côtoient la solitude, le dépassement, l'épuisement et la connaissance de soi auxquels j'aspire...

Comme dernièrement cette envie se fait étrangement présente dans mon esprit, je tente de me positionner sur l'origine de cet urgent besoin de m'évader...

Mon état de célibat et d'âme solitaire aiguise probablement chez moi cette disposition et cette liberté d'aller puiser au fond de moi tout ce qui, jour après jour, me motive à continuer d'avancer. Il est fort probable que cet état d'autonomie et d'indépendance me permette d'accomplir plus facilement ces rêves puisque présentement ils ne briment en aucun cas la réalité d'un complice qui indirectement serait touchée par mes choix... L'idée m'a toutefois effleuré l'esprit que ces envies, si présentes ces temps-ci, aient tiré leur origine du fait que seule avec moi même, je ressens peut-être ce petit vide, ce petit vertige face à l'absence d'exaltations, de palpitations et de sensations fortes que procure l'amour et ses venins. Est-ce qu'à travers ces voyages et cette fuite je ne tenterais pas désespérement de me procurer cette dose de frénésie et d'ennivrement qui fait de moi, cette si grande passionnée que je suis? Est-ce que toujours au moment où je me retrouverai seule avec moi-même j'aurai envie de tout abandonner derrière moi pour aller explorer ces lointaines contrées ou seulement est-ce le fruit de circonstances favorables à ces évasions que cet appel criant me chatouille les sens au point de concrétiser tout ce délire qui fait frémir?

Malgré que je n'ai pas encore trouvé réponse à toutes ces questions, toute cette réflexion m'amène tout de même à réaliser à quel point j'ai ce besoin viscéral de sensations fortes et à quel point je suis avide de moments qui me donnent cette sensation d'exister avec cette intensité qui parfois peut être épuisante...qui parfois peut être déroutante.

Peu importe les réponses que je trouverai à ces questions, je crois que je me dois de simplement profiter de ce temps où je peux égoïstement suivre mes instincts... L'aventure m'appelle et peu importe ce qui motive cet echo, j'ai envie d'en suivre le flot!

mardi 12 juin 2007

Indélébile

Il y a de cela presque 9 mois, nous avions décidé de mettre fin à notre relation puisque trop de doutes, trop de remises en question, trop de questionnements nous habitaient et nous éloignaient. Par contre, malgré toutes les petites tempêtes auxquelles nous avons du s'acclimater, notre relation était réellement unique et baignait dans un respect irréprochable. Ensemble, nous avons cheminé et nous nous sommes apportés beaucoup l'un à l'autre. Cette relation représente pour moi une des relations les plus saines et les plus équilibrées que j'ai eu la chance de partager avec un être pour lequel je me suis amourachée.

Nous nous sommes quittés parce que nous avions cette conviction que quelques chose de plus complet, de plus viscéral nous attendait quelque part... Cette décision n'a pas été facile à prendre puisqu'ensemble, nous partagions un quotidien qui, à nos yeux, relevait d'une grande complicité. Depuis que nos chemins ont pris ces destinées différentes, nous avons, chacun de notre côté, repris notre vie en main et nous avons laissé au temps la chance de faire le deuil de cette relation qui, pendant deux belles années, colorait le tableau sur lequel nous dessinions notre avenir.

Maintenant que la douleur et la souffrance font désormais parties du passé, je ressens ce grand respect envers lui. Je me sens tout près de lui en même temps que de saines distances nous séparent. Quelque chose d'unique me lie à lui, et aucune vague ne pourra effacer les traces de ses pas imprégnés bien au fond de moi. Toujours, il restera pour moi un modèle de sagesse et d'équilibre. Je sais qu'au fond de nous, peu importe où nos pieds trouveront leurs foulées, dans nos pensées, nous serons toujours solidaires et choyés de s'être, un jour, rencontrés. En nous, nous possédons tous ces petits fragments que nous nous sommes lègués au fil de ces secondes partagées.

Malgré cette distance et l'oeuvre du temps qui nous définit maintenant comme alliés du passé, j'apprécie de revoir son sourire et me réjouit à songer qu'envers lui je n'éprouve aucune rancune. Tout simplement pour tout ce qu'il a été pour moi et tout ce qu'il a changé en moi, je serai toujours touchée de pouvoir palper ce qui, jour après jour, le pousse à respirer et lui inspire la beauté qu'il sème partout où il met les pieds! Jamais un quotidien nous unira à nouveau mais toujours, il sera là, derrière chacune de mes réussites...derrière chacune de mes enjambées!

dimanche 10 juin 2007

Un menu campagnard!

Journée de grimpe dans la région de Portneuf!

Au menu:

Hors d'oeuvre:
La traverse d'une rivière avec tout le matos d'escalade! À part, un petit moment d'angoisse où Oli est venu à ma rescousse, c'était trippant de défier ce petit courant et cette eau qui défiait les grimpeurs à se transformer en nageurs!

En entrée:
Une petite montée hors sentier jusqu'au bas des falaises! À travers les cailloux, les branches, les troncs d'arbres et la dénivellée à considérer, on a eu droit à une autre phrase philosophique à la Valou Je pense que des espadrilles ça aurait été approprié pour cette montée!

Plat de résistance!
Des voies plutôt difficiles avec une inclinaison à me fouttre la trouille et à me faire trembler de l'intérieur pendant de longues minutes... même une fois redescendue de la parois!!! Je me suis donnée à fond et j'ai travaillé très fort à surmonter ma peur complètement irréelle et purement psychologique! Malgré cette trouille et ces parois plutôt vertigineuses, j'ai adoré ce combat contre la gravité et cette trouille qui me pendait au bout du nez!

Dessert
Petite baignade dans la rivière! Après avoir tout donné sur ces rochers, après avoir suer tout ce que mon corps pouvait suer et après les multiples couches de citronnelle qui me protégaient de ces attaques voraces de moustiques, la baignade fut un vrai délice!

Une journée tout simplement délicieuse!

samedi 9 juin 2007

Nus comme des vers!

Ce midi, avec des amis, nous nous étions donné rendez-vous au parc Laurier pour bruncher tous ensemble et profitez de ce soleil ardent! Lorsque nous sommes arrivés au parc, il y avait une foule de personnes plantées aux abords de la piste cyclable. On aurait dit que le Tour de France se trouvait à Montréal et que ces centaines de personnes attendaient impatiemment l'arrivée des vainqueurs! Nous nous sommes donc approchés de la foule afin de comprendre quel sorte d'évènement avait bien pu attirer tous ces curieux... Finalement, c'est un peloton d'une trentaine de personnes qui, nues comme des vers sur leur vélo, ont défilé sous nos yeux!!! C'est avec la pudeur au rancart et la cause bien à coeur qu'ils ont protesté, à leur façon, contre le traffic jugé excessif dans les villes! Je dois quand même avouer que je n'aurais probablement pas assez de cran pour me lancer sur mon bolide à deux roues et défiler dans les rues de Montréal flambant nue mais j'avoue avoir eu un sourire de solidarité pour la cause qu'ils défendent et la manière plutôt originale de manifester leur désarroi face à tous ces automobilistes qui, chaque jour, s'obstinent à utiliser leur véhicule alors que plein de vélos n'attendent que d'être enfourchés pour redonner santé et bonne conscience à ces citoyens peu engagés!

vendredi 8 juin 2007

Des rayons antidépresseurs!

Après deux bonnes heures assise dans l'herbe au parc Jarry à lire les exploits de cette grimpeuse hors pairs, après mes nombreux coups de pédale avec cette musique dans les oreilles qui énergisait tous mes sens et après ce petit tour au marché à me régaler dans les dégustations de toutes sortes, je vais pouvoir servir en entrée un petit surplus de bonheur à tous les invités de ce barbecue aux arômes d'été!

Je me suis levée ce matin avec un petit vague à l'âme et maintenant cette veillée, je l'entrevois avec un tout autre état d'esprit! Voilà comme le soleil peut aider à faire passer les mauvaises pensées!

Bonne fin de semaine à tous!

Petit vertige

Après ces délicieuses croquées de proximité, après ces sourires pour lesquels j'ai craqués, après ces nuits collées à frissonner et après ce mois à vivre dans l'intensité, dans l'abondance de moments passionnés, je dois maintenant faire face au petit vide que ces tempêtes ont créé...

Après avoir renoncé à ces relations qui ne me convenaient point et pour lesquelles je devais m'ajuster de manière à en perdre toute ma spontanéité, je dois à nouveau retrouver cet équilibre et ce bien-être dans cette solitude qui parfois me donne le réflexe de remettre en question tous ces petits aspects de moi qui me rendent unique...

Confrontée à l'absence d'âme à qui rêvasser, je dois me concentrer sur les songes qui, à l'intérieur de moi, ne demandent qu'à se concrétiser. C'est maintenant dans les abysses de ma chair que je dois aller puiser cette beauté qui donne la force d'avancer. Je sais que j'y parviendrai puisqu'il n'y a pas tellement longtemps, cette sereinité avait réellement chassé ces petites bêtes noires qui peuvent parfois s'insinuer dans le courant de mes journées. J'aimerais tant avoir cette facilité à apprivoiser la solitude qui, de façon intermittente, vient colorer ces périodes de notre vie pour lesquelles nous nous devons d'avancer, malgré l'absence d'un complice pour nous accompagner.

lundi 4 juin 2007

Il suffit de trouver sa cadence...


C'est la gorge nouée que je viens vous parler de ces images et de ces mots* qui m'ont transportée sur ce continent si différent de celui sur lequel nous respirons à chaque instant. À travers ces coups de pédale, à travers cette complicité qui leur donne la force d'avancer, à travers leurs limites qu'ils ne cessent de défier, à travers cet amour qui semble les unir instinctivement, à travers leur rencontre avec le monde et tout ce qui le façonne, ils m'ont soutirée des sourires, ils ont fait couler sur mes joues des larmes d'admiration et de contemplation. Après avoir été fascinée par leur histoire à travers des mots, je me compte choyée d'avoir pu mettre du son et des images sur ce rêve à qui l'on a permis de se concrétiser en devenant vérité. Jamais je n'oublierai les leçons qu'ils en ont tirées et qu'ils ont osés partager avec ceux qui voulaient bien les écouter.

Dans l'espoir de capter, de s'imprégner, d'assimiler, de saisir différentes visions de la réalité, ils ont demandé aux gens qu'ils ont rencontrés ce que représentait pour eux le concept du bonheur dans toute sa simplicité...

Personnellement, je dirais que le bonheur se trouve bien camouflé au fond de nous, dans un équilibre de folies et de réfléchis Le bonheur réside dans cet acceptation que l'on a de soi et dans cette façon d'assumer nos actions et nos valeurs qui dirigent chacun de ces pas qui nous mènent toujours plus loin devant. Pour moi, il se traduit également par toute la beauté que je vais chercher chez les gens qui, autour de moi, s'appliquent à colorer mon univers avec toute leur singularité. En terminant, je dirais que le bonheur trouve tout son sens lorsque seule avec nous même ou encore entourer de tout ceux qui gravitent autour de nous, nous ne ressentons pas ce vide et ce vertige devant cette solitude qui parfois définit la nature humaine.

Je vous pose la question à mon tour... Qu'est-ce qui pour vous, représente le bonheur? Comment appliquez-vous ce concept si abstrait à cette vie qui vous défie sans arrêt? Comment au quotidien arrivez-vous à vous sentir vivant et reconnaissant de ce que la vie vous rend?


*Asiemut, par Olivier Higgins et Mélanie Carrier

Du son et des images

Lorsque je suis arrivée chez moi tout à l'heure, il y avait dans ma boître aux lettres le dvd d'Asiemut que j'ai commandé la semaine passée!!! Je vais d'abord faire tous les petits trucs qui me préoccupent et ce soir je me récompense en savourant chacun de ces instants capturés lors de ce périple à vélo de ces deux grands passionnés qui ont transformé leur rêve en réalité!

Comme une petite fille, je serai, en regardant tous ces moments immortalisés!!! Si quelqu'un a envie de savourer ces moments avec moi...faites-moi signe avant le début de la soirée!

Ça commence tôt!

Comme je n'avais pas eu la chance d'aller à la buanderie faire ma petite lessive hebdomadaire durant le week end, je me devais d'y aller sans faute ce matin à la première heure pour éviter de me promener avec des habits ayant une odeur qui chatouille le nez! Alors voilà que quelques minutes après mon réveil, les yeux encore tout endormis, la chevelure rebelle et les plis d'oreiller encore étampés, je me dirige sous la pluie, à la buanderie qui est à quelques pas de chez moi. Lorsque j'y entre, mes gougounes mouillées me font littéralement valser sur ce plancher pour finalement me faire tomber sur les fesses devant cette dame qui y travaille et ce jeune homme qui surprenament m'a semblé charmant! Depuis des mois, je fréquente cette buanderie et jamais je n'y ai vu l'ombre d'un sourire qui aurait pu m'attendrir... Évidemment c'est étalée de tout mon long, les fesses en compote avec mon air de fille sortie directement du lit que je devais me retrouver face à ce mignon garçon.

L'humilité, vous connaissez? Et bien, personnellement, elle est en voie de se développer chez moi!

dimanche 3 juin 2007

The end

Je viens tout juste de regarder la dernière épisode de cette fameuse série qui a tout simplement fait partie de ma vie pendant plus d'un mois maintenant... Je suis convaincue que ces personnages m'habiteront encore pour quelques temps. C'est étrange à quel point la fiction peut parfois nous sembler réalité, ça en est troublant...

Alors voilà, avec eux, j'ai descendu Six pieds sous terre et maintenant il est l'heure de reprendre une grande bouffée d'air et de profiter de ces instants où mes deux pieds ont la chance d'être encore bien ancrés sur cette terre!

Vivre ici et maintenant puisque rien n'est plus réel que le présent...

samedi 2 juin 2007

Impressionnée!

Je reviens tout juste de ma soirée à la Place des Arts et j'en suis estomaquée! Le spectacle comprenait deux parties. La première s'intitulait Les quatre Saisons, et se voulait une version théatrale et chorégraphiée de la bien connue musique de Vivaldi. La deuxième partie portait le nom de Cantata et nous enveloppait dans un vibrant mélange de chants sud italiens et de danse instinctive et passionnée!

L'orchestre de chambre des Grands Ballets Canadiens de Montréal nous faisait l'honneur de donner la note à la première partie de ce spectacle! La première partie était plus classique mais loin d'être dénudée d'intérêts! C'était impressionnant de voir ces corps sculptés par l'effort et la détermination. La synchronicité et la vigueur de ces artistes du mouvement et de l'espace m'ont réellement fasciné... Chapeau à ces chorégraphes qui ont réussi à faire jaillir sur cette scène les saisons intérieures de l'Homme, ses états d'âmes et ses revirements...

Quant à la deuxième partie, elle était chaude, enveloppante, passionnée! Sur scène, se trouvaient chorégraphes et musiciens, tous voguant au gré de cette musique traditionnelle et populaire typique du monde paysan du sud de l'Italie. C'était un ressemblement très festif, où l'on chantait et l'on faisait la fête au rythme de ces chants charnels et de ces musiques qui portent en elles la gestuelle du corps et de la beauté des mouvements! C'était touchant de pouvoir observer cette scène où les corps s'élancaient avec instinct, vitalité et passion dans des costumes hétéroclites et originaux! J'ai eu l'impression, pour un instant, d'avoir été plongé dans ces soirées méditéranéennes où l'ambiance lie intimement la danse et la musique!

Merci à vous d'avoir pensé à moi pour vous accompagner à cette soirée...!

Du ballet au menu!

Je viens de me faire offrir un billet pour accompagner des amis à aller voir les Grands Ballets Canadiens... Alors je file à l'instant même pour cette soirée qui s'annonce bien improvisée! Je vous en reparle à mon retour!

Bonne soirée!

Le règne de la punaise!

C'était tout simplement délicieux cette cavale dans les rues de Montréal! C'était assez puissant la sensation de rouler dans les rues desertées, j'ai craqué pour cette liberté de pouvoir me lancer sans m'arrêter, de pouvoir rouler sans me préoccuper de où je devais aller! L'ambiance était à la fête, les gamins virevoltaient dans les rues pour nous encourager, les sifflets et les sonnettes se laissaient doucement raisonner à travers toute cette marée! Une fine pluie est même venue nous caresser les joues! Au coeur de cette foulée, je me suis sentie poussière dans l'univers en même temps que je sentais, à chaque coup de pédale, la terre vibrer au rythme des pédaliers! J'ai sincèrement adorée mon expérience...

Une fois arrivée à la fin du parcours déterminé, une petite bière nous a désaltérés, des jongleurs de feux nous ont impressionnés et au moment de remonter dans Villeray, des crevaisons nous ont achevés! Une punaise avait mutilé le bolide de mon amie et de mon côté, un mystère entourait cette roue qui se dégonflait... J'ai donc du faire le chemin du retour avec une roue en fort mauvais état. Dans ces moments de galère avec Esteban, je rêve de voir apparaître mon petit mécano de vélo, qui toujours, trouve des solutions peu importe la crevaison! Avec la marre de mécanos qui se trouvaient là bas, pas un n'a eu l'honneur de m'impressionner! Pas un n'a été capable de remettre sur pieds mon fidèle complice! Finalement, j'ai eu la chance de rouler avec un pneu passablement dégonflé jusqu'au environ du marché pour ensuite effectuer les derniers kilomètres sur un frame durement exploité!

À travers cette réjouissance de tous mes sens et ces petites malchances, j'ai eu l'impression de goûter, à plus petite échelle, à ces rêves qui me tiraillent les entrailles!

vendredi 1 juin 2007

Esteban s'en réjouira!

Pourquoi pas!? En attendant de me farcir ces centaines de coups de pédale rêvés à travers toutes ces contrées....je vais me contenter de dévaler les rues de la métropole en cette fameuse nuit de la Féria du vélo à Montréal!

Faut bien savoir se contenter de ce qui est à notre portée!;)