lundi 30 juillet 2007

Mauvaise surprise!

Hier soir, je rentre à la maison, bourrée d'inspiration pour vous romancer mon existence alors que c'est devant un ordinateur bien mal en point que je me suis retrouvée! Il fallait bien que j'aie retrouvé ce goût d'écrire qui, depuis quelques jours, me boudait légèrement pour que je me retrouve face à un complexe problème informatique! J'ai tout essayé, redémarré l'engin des dizaines de fois, accourue chercher de l'aide de mon voisin, demandé conseil.... mais en vain, il n'y a plus de sons, plus d'images! Une rebellion totale!

Je suis donc à investiguer sur les causes de ce boudage informatique et je vous reviens une fois la mission accomplie avec de nouveaux fragments qui, espérons-le, saurons nous surprendre!

Moi qui espérait silencieusement un peu de piquant dans ma vie....je me suis bien fait prendre puisque ce n'est pas le genre de surprises auxquelles je faisais référence!;)

dimanche 29 juillet 2007

Recadrage

Il y a plein de choses sur lesquelles j'aimerais mettre des mots, il y a ces journées mémorables que j'aimerais vous décrire, il y a ces décisions auxquelles je me sens confrontée que j'aimerais vous partager, il y a ces projets dont j'aimerais vous tracer le portrait, il y a ces petites douleurs que j'aimerais déceler les couleurs, il y a ces petits bonheurs que j'aimerais vous faire humer les odeurs, il y a cette tranquilité qui s'est doucement insallée, il y a cette vie qui file et se faufile, il y a ce lâcher prise auquel j'aspire... mais pour la première fois, les mots me manquent. Pour la première fois, je me trouve immobile et figée devant cet écran et cette vie qui semblent attendre de moi que je me recentre tout simplement!

mardi 24 juillet 2007

Je suffoque!

Je procrastine, je tourne en rond, je farfouine sans avancer puisque la chaleur atroce avec qui je partage mon p'tit 3 et demi a décidé d'emménager en grand! Elle n'a épargné aucun recoin me laissant ainsi immobile et incapable d'entreprendre tous ces petits et grands projets que j'avais en tête pour la soirée! Décidément trop chaud pour faire cette vaisselle sale qui git sur mon comptoir depuis déjà trop longtemps, assurément trop collant pour me lancer dans ces projets de couture qui demandent patience et esprit ventilé, effectivement trop suffoquant pour simplement se mettre en action et faire ce qui se doit... Alors voilà, je file chez cette copine écouter un film en plein air sur cette terrasse qui m'est déjà familière aux abords de cette 'shed' qui, pendant une année, s'est avérée le p'tit atelier de ce complice du passé! Ça me fait toujours drôle de mettre à nouveau les pieds dans cet appartement que j'ai jadis habité avec cet Homme qui ,à vélo, livrait votre courrier! De beaux souvenirs!

Alors maintenant, vite, vite de l'air...

dimanche 22 juillet 2007

Des souvenirs pour se rassurer...

Vous savez cette petite brise humide et fraîche qui tranche l'atmosphère juste avant un orage, présage de changements et de renouveaux dans ce ciel souvent lourd et pesant.... Et bien, c'est cette brise qui présentement se faufile discrètement dans tous les pores de ma vie, me laissant instinctivement l'impression que le vent de mes tourments tournera sous peu et que les feuilles de mes désirs virevolteront enfin sur ces chemins que je rêve tant de chevaucher.

La singularité de cette brise me fait garder espoir que des folies m'attendent dans le détour de ce quotidien qui dernièrement peine à me surprendre. J'ai espoir que des croquées déguisées de nouveautés viendront pimenter bientôt mes journées, mais en attendant, je me dois de gérer cette immobilité et ces moments de tranquilité qui sont parfois antonymes d'intensité et de fragments exaltés...

En période d'acalmie, à travers une vie amoureuse inerte, j'ai tendance à me replier sur ces souvenirs qui m'habitent et je m'accroche à ce passé pour me confirmer que des moments de grandes intensités ont bel et bien coloré les pas que j'ai déjà foulés. En l'absence d'âmes à qui rêvasser, je crois que l'humain a comme réflexe de ruminer ses expériences qui ont forgé ce qu'il est aujourd'hui. C'est alors que je me sens envahie dernièrement par cette vie que j'ai partagée avec ce complice du passé et je me sens nostalgique de toute la beauté qui nous a déjà qualifié. Je surprends également mon poul s'enflammer lorsque je songe, quelques instants, que désormais, il y a un sourire autre que le mien qui occupe ses songes et qui provoque cette étincelle dans ses yeux. La nature humaine est parfois cruelle en donnant autant de pouvoir à certains souvenirs et à certaines visions que l'on se fait de la réalité.

Tant et aussi longtemps que je ne goûterai pas à nouveau aux arômes de cette complicité recherchée, je crois qu'il me sera difficile de ne pas songer à ce passé qui, pour l'instant, représente tout ce que je suis et tout ce que j'ai été. Tant et aussi longtemps que quelqu'un d'autre ne m'aura pas accompagné avec toute la profondeur avec laquelle il s'est donné, je ne pourrai m'empêcher de songer à ce qu'il a été, à ce que nous avons été, à ce qu'il vit de son côté et à ce que je dois envisager maintenant qu'il n'est plus à mes côtés.

C'est malgré tout avec une certaine paix intérieure que je ressasse tous ces moments puisque je ne peux qu'en retirer richesses et épanouissements qui, je sais, me suivront dans ce futur qui m'attend impatiement. Cette petite acalmie me permet donc faire le point sur ces éléments du passé que j'aimerais retrouvés dans cette vie de demain et me permet probablement de faire le deuil complet de cette histoire qui, encore parfois, arrive à me troubler...

Bientôt, je sais que surprise je serai....

vendredi 20 juillet 2007

Vos échos...

Le temps file, les secondes s'écoulent et toujours aussi passionnément, je suis ce chemin qui m'est sagement tracé. De mes pieds, je foule en solitaire ce quotidien qui, autant dans sa simplicité que dans sa complexité, me fait cheminer, me fait philosopher, me fait découvrir au fond de moi des ressources qui, jusqu'à ce jour, étaient restées bien discrètes.

Dans les derniers mois, j'ai attentivement écouté ces petites voix qui, toujours, guident mes pas et la direction que prendront mes décisions, mes actions, mes choix et mes résignations. J'ai fait preuve, je crois, d'un grand respect face aux moments de fragilité qui m'ont habitée et j'ai, pour une première fois dans ma vie, choisi de m'épargner plutôt que de me mettre volontairement dans des situations pour lesquelles la délectation se faisait merveilleuse à court terme mais menaçait clairement de m'éffriter à long terme. Maintenant que je me suis choisie et que j'ai traversé ces tempêtes les deux pieds bien ancrés sur terre, j'aimerais croiser la route de celui qui, de son regard, viendra éveiller en moi se désir de l'accompagner. J'aimerais croiser la route de celui auprès de qui j'aurai envie de me dévoiler en toute quiétude, j'aimerais trouver ce cou aux effluves rassurantes et attendrissantes. J'aimerais ressentir cette certitude et cette conviction d'aimer et d'être aimé en toute simplicité par celui qui marchera à mes côtés...

Mais vous...mes âmes accompagnés, croyez-vous que mes désirs puissent se transformer en réalité? Croyez-vous en ces certitudes et ces convictions qui nous confirment que nous avançons aux côtés de celui ou de celle qui nous était destiné? Comment avez-vous su que cette âme qui vous accompagne est celle qui doit vous accompagner? Devons-nous faire un bout de chemin malgré des doutes ou dès les premiers instants, une certitude devrait se dégager de cette chimie à laquelle nous aspirons tous? À vous...je pose ces questions puisqu'à moi seule, il m'arrive de perdre espoir que cette réalité viendra un jour m'habiter à nouveau. À vous, je pose ces questions puisqu'à moi seule, je ne parviens plus à discerner mes songes de la réalité...

jeudi 19 juillet 2007

Instable!

En lisant ce blog, je suis tombée là dessus et sincèrement j'en ris encore!!! Cliquez sur le lien et savourez l'instant tordant qui vous attend!!

Merci à toi Benoit pour ce merveilleux fou rire!:)

dimanche 15 juillet 2007

Time out!

Décidément, y'a rien de facile ces jours ci alors que tout se déroule normalement. Je broie du noir alors que le soleil se dessine partout autour de moi. Je reviens d'une fin de semaine complètement mémorable où le site d'escalade était tout simplement hallucinant, où notre campement était tout simplement enchanteur et où les fous rires ont été, comme toujours, au rendez-vous, et malgré tout, j'ai cette tristesse qui me noue la gorge et cette vision négative qui brouille ce quotidien dans lequel j'ai l'habitude de me plaire. C'est ainsi que depuis quelques jours, je me surprends à dévaloriser tout ce qui me définit et remets en question plusieurs sphères de ma vie. Je remets en question mon environnement de travail pour lequel j'ai toujours été reconnaissante, je rage de constater que, souvent, je gère mal cet argent si durement travaillé, je me sens confrontée à mon célibat qui perdure et parfois m'amène à douter de moi, je me sens nostalgique de ces moments que j'aurais aimé voir s'éterniser mais qui, malheureusement, se sont envolés en fumée, je remets en question l'existence et la qualité de Fragment de lucidité et je me sens amer de cogiter ainsi alors que tout se qui se dessine autour de moi est esquisse de bonheur et de légereté. Je crois de plus en plus ne pas être de celles qui échappent aux fameux spm et espère retrouver bien vite ma vision non distorsionnée de la réalité...

samedi 14 juillet 2007

Destination...Portneuf!

Un autre départ matinal, d'autres falaises auxquelles se défier, une grande bouffée de fraîcheur, une petit souper gourmand en nature, le sourire de mes complices et une autre nuit à la belle étoile me redonnera sûrement un état d'esprit plus calme et plus serein. La fatigue fourmille en moi, des projets cogitent dans mon esprit, des craintes m'habitent et des insatisfactions m'aiguisent... mais je sais que ces petites fin de semaine de grand air me redonnent toujours la force d'affronter mon quotidien qui me reprend toujours dans le détour le lundi matin!

mercredi 11 juillet 2007

Vélo, boulot, dodo!

J'ai la chance, ou plutôt j'ai fait le choix, de travailler habituellement 4 jours / semaine afin de pouvoir profiter de cette vie qui me file entre les doigts! Cet été, exceptionnellement, je me suis engagée à travailler 5 jours par semaine puisque la clinique pour laquelle je travaille avait besoin de mes services pour accomplir des tâches reliées à l'administration. Je vois donc quelques élèves par semaine et le reste du temps je m'occupe de l'administration!

Voilà que cette journée supplémentaire à mon horaire me donne littéralement l'impression de courir après le temps! J'arrive maintenant difficilement à coordonner tous les petits trucs qui remplissent mon quotidien et résultat!, je cours, j'organise, j'anticipe, je prépare, je planifie, je coupe, j'angoisse, je fais des listes et tout ça, au lieu de simplement suivre le courant! C'est plutôt essouflant de courir ainsi après le temps et ça me fait apprécier davantage ces petites semaines de 4 jours auxquelles je me suis vivement adaptée! C'est quand même incroyable de réaliser qu'une petite journée fait une si grande différence...et j'admire tous ces gens qui, en seulement deux jours, arrivent à faire le plein d'énergie tout en s'acquitant de toutes ces responsabilités qui nous assomment sur l'oreiller!

lundi 9 juillet 2007

Un brin d'agriculture

Alors voilà qu'aujourd'hui est une journée plutôt étrange... Une journée grise où l'inertie me chatouille de ses teintes amères et percutantes. Une journée où les souvenirs, les rêves et les désirs s'entremêlent dans un chaos qui fait tanguer mon esprit au gré de l'espoir, du désespoir et de l'immobilité planqués sous mes pieds. Derrière moi se trouvent des souvenirs qui parfois me soutirent encore des soupirs, devant moi s'étend un horizon parsemé de graines que j'ai soigneusement plantées, mais dans cet instant précis, qui représente ma vie conjuguée au présent, je me sens comme ces berges dévastées par la marée qui attendent à nouveau cette vague pour leur redonner vitalité... ! Comme ces champs au printemps, je sens cette vie qui sommeille en moi mais que seule la clémence du temps arrivera à en faire éclore de nouveaux fragments...

dimanche 8 juillet 2007

Rien de moins!

Voilà que je viens de prendre mes messages sur ma boîte vocale et croyez- le ou non...c'est la Police de Montréal qui veut savoir comment je me porte suite à cet accident de jeudi soir dernier!!! Sincèrement, je ne m'attendais pas à autant d'attention de la part de la police suite à un incident duquel je suis sortie si indemne! Sur le message, ils me laissent comprendre qu'ils aimeraient que je les contacte pour leur dire comment je vais suite à l'impact et savoir également si j'ai remarqué quelques problèmes mécaniques sur mon vélo depuis l'accident! Vraiment, je suis touchée...il doit y avoir quelque chose de louche là dessous! ;)

vendredi 6 juillet 2007

Le voici, le voilà!!!

Alors voilà, l'ère des cheveux dans le vent est maintenant révolue! C'est désormais avec ce petit casque gris que vous me verrez enfourcher mon bolide à deux roues! Je m'en veux tout de même d'avoir attendu qu'un incident de ce genre arrive pour que je réalise à quel point je ne suis pas à l'abri d'évènements qui subitement peuvent me laisser sans vie. Après avoir supplié mon complice du passé pendant plusieurs mois à porter son casque, je ne m'explique sincèrement pas comment j'ai pu rouler tout ce temps sans en porter un moi-même. Avec ce casque sur la tête, je me sens maintenant plus sereine et je remercie la vie également de m'avoir épargné dans ma malchance!

jeudi 5 juillet 2007

Je l'ai échappé belle!

J'étais immobile, sur mon bolide à deux roues, à attendre le feu vert au coin des rues Legendre et Saint-Laurent alors que vivement, je l'ai échappée belle! Deux voitures sont entrées en collision sur Saint-Laurent et se sont dirigées précisément dans ma direction suite à l'impact! Mon vélo a donc été happé par une des voitures me projettant alors sur le sol! À la vision de ces deux voitures se dirigeant droit vers moi, je dois être franche que les idées se sont bousculées dans mon esprit. Tout s'est passé tellement rapidement qu'au moment où j'ai réalisé que je me trouvais à être la cible de ce petit carambolage, c'est par terre que je me trouvais déjà. Finalement, j'ai été épargnée de graves blessures et je m'en suis sortie qu'avec de petites égratignures, mais voilà qu'encore une fois la vie me montre à quel point elle est fragile. Les pompiers sont donc arrivés sur les lieux, ensuite la police et pour terminer les ambulanciers qui m'ont, malgré ma bonne condition, fait passer un petit test de routine pour s'assurer que tout était en ordre. Une fois dans cette ambulance, je me suis réellement sentie privilégiée d'y être pour ces blessures mineures alors que d'autres y entrent et en ressortent sans signes vitaux. Finalement, c'est un peu insécure et méfiante que j'ai réenfourché mon vélo et repris le chemin du retour. Même immobiles, prudents et alertes, nous ne sommes pas à l'abri... L'achat d'un casque s'impose sérieusement et je m'en veux d'avoir attendu un incident de ce genre pour m'en trouver convaincue!

mercredi 4 juillet 2007

Ça n'a pas de prix!

Aujourd'hui, j'ai du, exceptionnellement, me rendre à Pointe Saint-Charles à l'heure de pointe avec une Communauto! C'est après une heure immobilisée dans le traffic et paralysée par cette jungle urbaine que j'ai finalement pu rejoindre mes petits complices de grimpe à Allez Up. Durant cette heure statique et figée dans ma voiture, je ne pouvais faire autrement que de sentir l'agressivité monter en moi, je sentais ce sentiment d'impuissance m'envahir et cette forte impression de perdre ce temps qui, à mes yeux, est tellement précieux!

Cette vision d'horreur m'a troublée. De voir tous ces gens qui, tous les jours, soirs et matins, se retrouvent prisonners de ces bouchons de circulation m'a semblé une scène terrifiante. Je n'aurais certainement pas la force d'affronter ce chaos tous les jours et je ne pourrais envisager ma réalité de cette façon...

C'est alors que j'ai réalisé la chance que j'ai de me transporter en vélo... C'est alors que j'ai pu réellement apprécier le fait de n'être jamais confrontée à ce traffic urbain dévastateur du moral et de l'humeur de ses troupes... C'est alors que j'ai constaté à quel point le fait de travailler à quelques kilomètres de chez moi me permet de savourer davantage ces moments qui sont à mes yeux l'essence même de mon quotidien... C'est alors que j'ai réalisé que la qualité de vie que je me suis doucement imposée n'a pas de prix!