mercredi 19 septembre 2007

Le vent dans les voiles...

Sporadiquement au cours de mon existence, j'ai des envies de tout bouger, de tout renouveller, de tout faire avancer, de jouer avec ma destinée, de laisser crier ces voix qui me proposent une multitude d'avenues à envisager pour combler ce grand besoin d'intensité. Je me sens, depuis quelques temps, en plein dans ce torrent où plusieurs avenues se débattent le grand prix de la lucidité et du réalisme à travers des directions que je n'avais jamais envisagées emprunter.

J'ai cette sensation de ne pas être dans mes souliers, de ne pas être à la bonne place au bon moment. J'ai l'impression de chercher et d'attendre quelque chose sans trop savoir ce à quoi j'aspire tant. Je sais, par contre, que j'ai besoin de grand air, de défis, de renouveau alors que mon quotidien semble m'éteindre et se transformer en une pièce statique et sans couleur.

Il y a ce travail que je remets souvent en question et auquel je devrai peut-être un jour renoncer... C'est des métiers qui carburent à la terre, au vent et à l'eau qui m'inspirent lorsque je songe à la façon dont j'ai envie d'écouler toutes ces secondes passées à travailler. En même temps, il y a ces études en éducation que j'ai mis tant d'énergie à terminer qui me recentrent constamment dans cette branche que je n'arrive pas à abandonner. Le fond de ce torrent approche puisque j'arrive de plus en plus clairement à identifier ce qui me fait vibrer mais encore là, il me restera à faire le grand pas et affronter la nouvelle réalité dans laquelle j'aurai choisi de me lancer...

Aussi, dans ma vie, je me suis toujours sentie bien entourée et comblée par ces gens avec qui je partage mon quotidien. Dernièrement, par contre, je ressens le besoin de créer de nouveaux liens et de nouer de nouvelles amitités qui viendraient s'amarrer davantage à mon besoin d'aventures, de plein air, de dépassements physiques et d'escapades loin de ce confort urbain. Autour de moi cogitent tous ces couples et tous ces gens qui me suivent depuis fort longtemps mais tranquillement je me sens seule à avoir autant de temps à accorder à toutes ces p'tites choses qui me font tant tripper.

Afin de donner un coup de pouce au destin, j'ai aujourd'hui pris la décision de m'impliquer bénévolement au bon fonctionnement d'organismes qui méritent d'être aidés. Je me suis également décidée à remplir ce formulaire de demande d'emploi qui, depuis longtemps, me souriait du coin droit pour être dûement rempli... J'espère qu'à travers toutes ces petites graines nouvellement plantées surgiront des amitiés et des connaissances transportant avec eux ce vent nouveau par lequel j'ai envie de me faire secouer!

À vous aussi, j'ai envie de dire de laisser aller vos idées pour tout ce qui pourrait m'intéresser, que ce soit des métiers qui toujours vous ont passionné ou que ce soit des idées qui pourraient multiplier mes occasions d'enfiler mes souliers pour aller découvrir tout ce que le dehors a à m'offrir, je les lirai!

Je lève donc les voiles...il ne reste plus qu'au vent à décider de la direction que prendra cette embarcation qui oscille de tous les côtés!

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Toi ma petite girouette!

J'embrasse déjà toutes les bonnes décisions que tu as prises. Quand on se sent dans l'incofort, il faut bouger des choses, penser et voir autrement...

N'oublie pas que, toi aussi, tu es une petite combatante. Peut-être que ton besoin de te révolutionner est nécessaire à ton bien être...

Fragments de lucidité a dit…

Je t'adore petite complice Africaine...

Karim'Agine a dit…

Ma cocotte, j'aurais juste envie de te bercer présentement. De te prendre dos contre ma poitrine et de te faire voguer de gauche à droite le temps que tu remprennes ton souffle.

Je me souviens de tous ces doutes que nous partagions quant à notre formation. Je me souviens de toutes ces discussions que nous avions sur ce qui pourrait peut-être plus répondre à nos besoins. je me souviens que déjà, les voyages occupaient grandement ton esprit.

N'est-il pas possible de marier les deux mondes? Sédentarité 10 mois par année et deux autres à voyager? Le confort urbain serait présent et la frénésie des terres inexplorées aussi. Tout autant que la possibilité d'y accéder!

Toujours est-il qu'il est possible de partir quelque temps voir même une année pour exercer cette profession auprès de contrés éloignées.

Sache ma Ju que je te fais confiance. je suis certaine que tu sauras trouver le courage de bouger ce qu'il faut et de prendre les décisions nécessaires afin de t'épanouir pleinement, tel que tu le mérites.

Que cette tranquilité ne soit que la ligne de départ d'une belle grande course dans laquelle tu pourras épuiser toutes cette belle énergie qui t'habite et qu'au fil d'arrivé tu sois des plus heureuse.

Je te le souhaite sincèrement.

Le Voyou du Bayou a dit…

Il y a quelques années, j'avais approché la maison Michel Sarazin de Québec (lieu où les mourants vont pour profiter de la vie pendant leurs derniers moments) pour y jouer de la musique. J'avais écrit un courriel à la responsable du bénévolat.

Comme ça avait pris au moins un mois avant d'avoir une réponse et qu'en plus, on me demandait un C.V. à jour et possiblement même une lettre de motivation, j'ai décidé de laisser tomber.

Je voulais juste me rendre utile, et on aurait dit qu'ils me faisaient un privilège en me prenant! Depuis ce temps, le bénévolat n'a plus la même couleur à mes yeux... Mais bon, je trouve ça très louable de ta part d'envisager ça. Ça peut remettre les priorités aux bonnes places. Et ça j'en aurais sûrement plus besoin que toi!

Grande-Dame a dit…

Idem. Cette volonté nébuleuse d'appeler le nouveau, de secouer la vie, de revendiquer des papillons. Ouf.